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Notre jolie voiture |
14
janvier 2015
Au
vu de la météo ce matin et de la force du vent ainsi que la hauteur
des vagues et de la houle nous décidons de rester à la marina et de
louer une voiture.
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Basse-Terre plus sauvage que Grande-Terre |
Nous partons pour Basse-Terre et nous traversons
le Parc National de la Guadeloupe, nous voulons nous arrêter au Parc
des Mamelles et au Zoo de Guadeloupe, mais la pluie qui nous a
accompagné tous le trajet redouble, donc nous continuons en espérant
qu'elle veuille bien s'arrêter.
Du jamais vu autant de pluie, plus
d'une heure non-stop... Et ensuite chaque fois que l'on veut s'arrêter
il re-pleut, heureusement qu'il fait chaud. Vraiment dommage, mais on
a quand même vu quelques mouillages sympa à faire. Nous
redescendons sur la Pointe de Malendure (réserve de biosphère de
l'archipel de la Guadeloupe). Une plage splendide avec du sable noir
et l'île Pigeon : la réserve Cousteau, le spot de plongée à
faire.
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l'îlet Pigeon au large |
Puis direction Bouillante, Marigot,
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Eglise à Bouillante |
Vieux-Habitants où nous
allons visiter le Musée du Café, fort intéressant...
C'est
à partir de 1721 que la France fait prospérer durablement la
culture du café aux Antilles. Gabriel Mathieu de Clieu, nommé
Gouverneur de la Guadeloupe en 1730, est l'un des premiers à y
implanter la souche du Caféier « Coffea Arabica ».
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Caféier |
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Caféier Liberia avec ses grains et ses fleurs |
Au
recensement de 1730, 20.000 pieds de caféier sont comptabilisés en
Guadeloupe, mais seule la Cie de Indes Orientales est habilitée à
vendre du café en France. Un monopole est en place. Cette
interdiction n'est guère respectée et l'importation du café
récolté aux « Isles » ne cesse d'augmenter. En 1737, le
2 avril, les cafés des îles françaises d'Amérique sont enfin
autorisés à entrer en France, moyennant un droit. A la suite de
cette mesure la culture du café peut se développer en Guadeloupe.
La culture du café est pratiquée presque partout, en Basse-Terre, à
Marie-Galante et aux Saintes. Elle ne nécessite pas de travaux
considérables et n'exige pas d'installations coûteuses. En 1795 la
Guadeloupe exporte 4.000 tonnes de café. 18.800.000 pieds de
caféiers sont recensés en Guadeloupe en 1777. Au début du XXe siècle,
en 1928, un cyclone détruit le tiers des plantations de la
Basse-Terre et en endommage presque autant. La récolte du café en
Côte sous le vent est exclusivement effectué à la main, elle
commence en septembre et dure jusqu'à la fin décembre. Les
« humbas » remplis sont déversée dans de plus gros sac.
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Humba |
Le DECERIGAGE, tout le café cueilli, doit être décerisé le soir
même. Dans un moulin à bûchette, les cerises (car elles leurs
ressemblent) passent entre un cylindre de bois recouvert d'une
feuille de cuivre poinçonnée en relief et une planche maintenue à
une distance réglable de celui-ci.
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Moulin à Bûchette |
La pulpe arrachée est entraînée et rejetée par le cylindre. Les grains de café sont versés dans un
bassin pour y passer toute la nuit et y subir une fermentation. Deux
méthodes pour extraire les grains "La méthode humide" est utilisée pour obtenir les meilleures qualités de café. "La
méthode sèche", plus simple et moins onéreuse, donne des
cafés de moindre qualité. En Guadeloupe le café est traité
exclusivement à la méthode humide.
LAVAGE : Le matin à la
première heure, les grains sont brassés, frottés énergiquement
dans les mains, afin d'en retirer la « gomme » dernier
résidu de pulpe. Le café est rincé plusieurs fois à grande eau.
FLOTTAGE : le bassin est alors rempli d'eau, les grains de
mauvaises qualité remontent à la surface. Les grains sains, plus
lourd restent immergés. On récupère les mauvais grains avec un
panier.
SECHAGE : les grains sont transportés et répandus sur
une grande terrasse de pierres plates pour l'essorage qui dure la
journée. Il faut remuer fréquemment les grains. Après une bonne
journée de soleil, le café est mis à sécher sur des tiroirs
montés sur rails. Ainsi ils sont sortis ou rentrés selon le temps
et la nuit ils sont poussés directement sous la maison.
Le séchage
se termine au grenier où le café est étendu sur le plancher.
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Café |
Le
DECORTICAGE : une fois le café sec, reste à lui faire subir
une dernière opération, le décorticage, afin de le « bonifier ».
Sur les exploitations de petite surface, où l'on récolte peu de
café, le planteur se sert d'un pillon manuel. Dans les plus grandes, on décortique le café à la Boniferie.
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Pillon |
La TORREFACTION : Pour
être torrifié le café vert est amené dans un cylindre rotatif,
chauffé à une température variant entre 100° et 250°, appelé
torréfacteur. Brassé continuellement, le café vert subit des
transformations, changement de pigmentation, perte de
poids, augmentation de volume et modification chimique. Durant 18 à
22 minutes, suivant la coloration désirée, la chaleur va transformer
le café vert en café torréfié. Au cours des dernières minutes,
l'intervention humaine est capitale.
Voilà donc en bref le café est
une cerise, qui ressemble à une cacahuète en plus légère, et que
l'on grille....
Petit musée dans le musée avec différents moulins à café
En
discutant avec les locaux, cette année est particulière pour le
temps... En effet depuis début janvier il pleut tout les matins à
fond et l'après-midi il y a des grains, du jamais vu en cette
période.
Nous
nous arrêtons à Vieux-Habitants pour une petite croque au bord de
la mer. Nous mangeons local, des acras et du poulet boucané pour
moi et du vivaneau pour Marcel, le tout super bon, mais un peu trop
d'arrêtes pour Marcel.
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La vue lors de notre dîner |
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Des pélicans |
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Des poules nous quémandent à manger |
Nous
passons par Basse-Terre, nous nous arrêtons à Trois-Rivières,
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Au loin les Saintes |
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Les navettes pour les Saintes partent de Trois-Rivières |
Capesterre-Belle-Eau
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La mer très agitée |
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Tite maison |
Petit-Bourg.
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Cactus en fleurs |
Des arrêts rapide car la pluie
nous suit toujours...
Un
peu de ravitaillement dans un grand centre et retour sur Cap Glen.